10 mai 2006

Nous y sommes !

... et nous retrouvons de bonnes vieilles habitudes de routards. Deux journees entieres ont ete necessaires pour digerer le decalage horaire : +6 heures. Chengdu convenait a merveille pour ce premier objectif : trainer en ville decouvrir les parcs, rechercher les vieux quartiers. Ces derniers ont disparu depuis quelques annees, consequence incontournable d'une croissance a deux chiffres. Nous sommes tombes par hasard sur une immense foire au logement d'occasion. Le prix du metre carre a Chengdu est encore au quart du prix de La Rochelle!

Nous retrouvons aussi avec plaisir la bonne cuisine chinoise, mais ici tous les plats sont aux couleurs du piment. TRES EPICE ! J'ai appris a annoncer la couleur : Bu Yao La (moi pas vouloir piment...)

Hier soir nous avons dine avec une jeune chinoise de Chengdu. Elle etudie le francais a l'universite et je l'avais contactee sur un forum de voyageurs. Christine, c'est son nom "francais", parle le francais aussi bien quelle l'ecrit et la soiree a ete tres riche en echanges d'informations. Son appetit de France fait plaisir a voir. Bravo a elle et a ses professeurs.

Aujourd'hui, lever matinal pour filer a la gare routiere de Chengdu (qu'on pourrait comparer a Orly...), petit dejeuner dans une gargotte devant la gare : soupe de nouilles !
Un bus rapide nous amene ensuite au pied du Leshan giant bouddha, le (nouveau) plus grand bouddha du monde.
71 metres, creuse dans la falaise, ce n'est pas une oeuvre d'art mais c'est impressionnant ! Il a été bati (sculpté) au VIII° siècle AvJC au bord de la rivière impétueuse qui par ses tourbillons et son courant causait de nombreux dommages maritimes. Il fallait placer un Bouddha à cet endroit pour améliorer la situation périlleuse des bateaux victimes des courants violents. L'effet a été rapide. A mesure qu'on rejetait des masses de roche dans le lit, le courant s'amenuisait...








La foule nous fait reculer et nous ne descendons pas l'interminable escalier... le temps est chaud et humide, tropical.
Pour terminer la journee nous sautons dans un nouvel autobus qui nous projetera a cinquante km vers l'ouest : le site d'Emei-Shan, l'une des quatres montagnes sacrees chinoises. Un sommet souvent dans la brume sur les flancs duquel les bouddhistes, taoistes et autres disciples de Confucius ont bati des temples splendides. Nous aurons la chance de trouver un gite et de visiter longuement l'un de ces temples avant la nuit.
Quand je vous disais que nous y sommes ...